Campements militaires d’Abteh
Ca sent bon le grand sud… Direction le Sahara côtier, alias l’ancien Sahara espagnol ou Sahara occidental.
A une heure de route ou 85 km de Tan-Tan mais sur la route de Smara, se trouve la très modeste bourgade de Abteh.
A partir de loin, visibles depuis la nationale, l’on peut apercevoir une succession d’anciens campements militaires des FAR (Forces Armées Royales), à l’abandon.
Ils datent donc en principe d’une cinquantaine d’années et défendaient la frontière sud du Maroc, face aux occupants espagnols du Sahara occidental.
L’air sec, le vent modéré, la faible pluviométrie ont permis à ces constructions en terre de subsister et d’avoir encore fière allure.
Nous y avons fait étape à plusieurs reprises, lors de circuits avec des clients ou des repérages. Les cases offrent un excellent abri contre le soleil. Et puis le calme, l’ambiance désertique invitent vraiment à la contemplation et à la méditation !
Wouhaou, très surpris de découvrir ce type d’habitat en briques de terre crue qui fait penser aux cabanons pointus en pierre sèche de ma région de Haute Provence. Il est bien dommage que l’on ne s’en inspire pas pour pour en créer d’autres, en les accouplant par exemple pour créer plus d’espace à vivre. En tout cas, je retiens l’idée…
Merci à tous deux. Alors Gérard, il y a bien un campement militaire plus moderne non loin plus au sud et il se peut que s’ils nous voient (surtout bivouaquer), ils viennent nous faire déguerpir en disant que c’st zone militaire. Perso, j’y ai tout de même dormi plusieurs fois mais en veillant à rester discret. Une visite durant la journée ne pose en tout cas certainement pas de problème.
Sujet très intéressant et bien illustré, je les avais vu de loin et ne pensais pas que l’on pouvait s’approcher.
Je me suis toujours interrogée sur l’architecture de ces petites unités d’habitation qui me font penser aux greniers Dogon. Posées et abandonnés au milieu de nulle part.
Photos magnifiques qui relancent cette curiosité et une envie d’aller voir!
Article qui méritait un 5* si mon doigt n’avait malencontreusement fourché !